AMERICAN.BUSINESS LETTER. ---------------------------- |
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LETTRE D'INFORMATION SUR LES POSSIBILITES D'AFFAIRES OUTRE ATLANTIQUE... |
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UNE PUBLICATION DE D.S.F.CONSULT |
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LE VENTURE CAPITAL ET LES CAPITAUX PRIVES...COMMENT LES UTILISER POUR FINANCER VOS PROJETS...QUELS SONT LES PROJETS QUI SONT FINANCEABLES, ET CEUX QUI NE LE SONT PAS...COMMENT PRESENTER SON PROJET ET REUSSIR A CONVAINCRE VOTRE INVESTISSEUR
. LE
VENTURE CAPITAL! Quel bien grand mot! Depuis le début de ma carrière de
consultant financier, j’entends parler à tort et à travers de ce
bien grand mot, qui exprime à la fois un
esprit d’aventure et de future réalisation, mais surtout
comme je l’ai constaté très souvent, un
remède à tous les maux et la solution à tous les problèmes
de financement. On me répète sans arrêt, que les
banques sont de plus en plus difficiles, veulent des garanties
toujours plus importantes par rapport aux capitaux qu’elles prêtent,
et dès lors il est
presque impossible de faire des affaires. On me tient également des propos du
genre : "Je connais
un certain monsieur X, qui avait une idée géniale il a fait le tour
des banques, et personne n’a jamais voulu lui prêter un centime. Par
contre, il s’est déplacé aux Etats-Unis,
a rencontré un venture capitaliste et a été financé tout de
suite. MAIS
QU’EN EST IL EXACTEMENT DANS LA REALITE ? En
effet, lorsqu’on parle de venture capital les avis sont souvent
partagés... Par exemple certains disent, que le
venture capital n’existe pas et que c’est une invention des
courtiers en crédit, pour
faire rêver les gens et leur soutirer des honoraires sous diverses
formes... C’est en partie vrai,
mais cela ne va quand même pas jusque là, et nous allons le voir dans la
suite de cet exposé. D’autres par contre, prétendent
qu’avec quelques feuilles et même sans fournir de renseignements on
peut obtenir des fonds, rapidement sans frais, parce que les
investisseurs pratiquant
ce principe, sont habitués à prendre des risques et compensent leurs
pertes, sur les projets
qui réussissent. Mais réfléchissons un
peu, et essayons de nous mettre à la place du venture
capitaliste. Supposez
que vous disposiez de beaucoup d’argent et que vous ne sachiez pas
quoi en faire, vous désirez l’investir afin d’augmenter vos
profits, allez-vous l’investir dans n’importe quoi et sans poser
de questions ? Comme vous le voyez de nombreux
points sont à élucider, et la plupart des gens ne savent pas à quoi
s’attendre lorsque ceux-ci décident de confier le financement de
leur projet par le biais du venture capital. J’ai tellement entendu de choses
et vu de gens échouer depuis le début de ma carrière, que j’ai
décidé maintenant d’écrire cet exposé afin de clarifier les
choses. MAIS
QU’EST CE QUE LE VENTURE CAPITAL ? Le venture capital, contrairement
aux banques qui prêtent en vue d’encaisser leur rémunération sous
forme d’Intérêts, investi
en vue de réaliser d’importantes plus values sur sa mise de fond. Celui-ci prendra une participation
dans votre affaire et souhaitera revendre cette participation sous un
délai relativement rapide qui s’échelonne de 5 a 10 ans, avec une
importante plus value, qui est le plus souvent comprise entre 10 et 30
fois la mise, parfois plus et beaucoup
plus. Etant donne qu’il y a beaucoup
plus d'emprunteurs que de fonds disponibles, il est clair que le
venture capitaliste est très sollicité, et ne
manque pas d’excellentes propositions. On est loin de ce que pensent grand nombre de personnes que j’ai rencontré
estimant qu’un bénéfice net annuel de 20%
est plus qu’exceptionnel,
donc si l’on rémunère un investisseur a hauteur de 12%
l’an, cela devrait largement lui suffire. C’est en partiellement vrai,
lorsqu’il s’agit d’un projet où la plus grande partie est
constituée de biens immobiliers, ce qui diminue considérablement le
risque. Ou
bien si le projet bénéficie d’une assurance crédit ou d’une
garantie bancaire. S’il s’agit d’un démarrage
d’entreprise, le venture capitaliste demandera très certainement un
intérêt situé entre 8 et 14%, et exigera une participation allant
de 20% a 40% dans l’entreprise. Il est très rare, en effet qu’un
venture capitaliste n’exige pas une partie en retour sur son capital
et un minimum en intérêt, surtout dans les démarrages
d’entreprises puisqu'il sait d’avance qu’il risque de se passer
un certain nombre de mois, voir d’années avant que l’affaire ne
commence à dégager des bénéfices. Certains
diront c’est beaucoup, et c’est mieux dans les banques... Oui mais à ce moment là, il faut
pouvoir procurer les garanties que celles-ci demandent. Ces dernieres,
en effet prêtent avec un intérêt plutôt modeste, mais doivent
être garanties par un titre hypothécaire. Les
Banques réescomptent le
titre et prêtent à nouveau, ce qui leurs assurent plusieurs fois le
même rendement, avec le même investissement. Enfin,
si nous voulons réussir, je
le répète mettons-nous à la place de celui que nous voulons
convaincre. En effet, si vous disposez d’une
certaine somme et voulez l’investir pour en tirer des profits,
allez-vous l’investir dans une entreprise à risque où vous
pourriez tout perdre, pour un taux d’intérêt de 10%, alors qu’il
vous est possible d’investir en mutual fund [SICAV] à la bourse
sans le moindre risque (tout ce que vous risquez c’est de perdre un
peu de capital, au pire de toucher moins d’intérêt, mais il est
rare de perdre tout son capital). Dans
le cas d’une affaire, on peut non seulement tout perdre, mais aussi
se retrouver endetté. Mails
alors, me direz-vous où est la solution ? Rassurez vous il y en a une, mais
d’abord nous allons étudier point par point les différents
éléments qu’il est indispensable de mettre en place afin de
parvenir à la réussite. QUI
SONT LES VENTURES CAPITALISTES: Les
ventures capitalistes, peuvent être aussi bien des privés,
possèdant leurs propres entreprises et ayant des excédents de
trésorerie a investir, afin de s’assurer de nouvelles opportunités
pour leurs entreprises. En
fait, ceux-ci qui sont les plus nombreux aux Etats-Unis où il existe
une multitude de sociétés qui réussissent et sont "debt
free" [N’ont aucune dette puisqu'ils bénéficient d’un
important cash-flow] C’est
ce que l’on appelle les business-angels. On
rencontre aussi dans ces business-angels toutes sortes d’autres
personnes qui sont des retraités ou des gens nantis d’une certaine
fortune, voulant investir et s’occuper en suivant la progression de
la nouvelle affaire dans laquelle ils ont investi. Ceux-ci
pourront également proposer, une aide personnelle dans la gestion ou
certaines taches administratives ou commerciales dans la société
emprunteuse. Ce
peut être un plus comme un moins. S’il
s’agit d’une aide dans la commercialisation des produits c’est
très souvent un avantage, mais lorsqu’il s’agit d’une
intervention au niveau administratif, s’il y a une
mésentente, cela peut être très négatif pour la société, car
l'actionnaire détient un certain pouvoir en fonction de
l’investissement qu’il a fait. En
fait, la difficulté lorsqu’on s’adresse à des business angels ou
des ventures capitalistes, sera premierement
de les localiser, ensuite
de trouver la personne qui s’intéresse à votre secteur
d’activité, car
ceux-ci bien entendu ont des préférences en fonction des activités
qu’ils exercent ou de leur desiderata personnel. Même
si vous avez un excellent projet, vous pouvez essuyer de nombreux
refus, parce que le secteur d’activité ou le type de projet que
vous possédez ne convient pas à l’investisseur. Cela
peut occasionner des pertes de temps énormes, pour peut-être ne
jamais aboutir. On
cite beaucoup aux Etats-Unis, l’aventure de l’ancien colonel qui
n'avait plus qu’une toute petite pension de l’état, et voulait à
tout prix monter une chaîne de restaurants, alors qu'il avait à
peine de quoi se nourrir. Celui-ci
a fait preuve d’une persévérance hors du commun, a consulté
l’un après l’autre plus de 1200 venture capitalistes, et
finalement le dernier lui a dit oui. Ce
qui lui a permis de monter la célèbre chaîne de restaurant KENTUCKY
FRIED CHICKEN, que l’on rencontre partout aux Etats Unis. Beaucoup
de gens pensent qu’il suffit d’oser pour réussir, et de faire
preuve de persévérance, c’est vrai, mais considérez les pertes de
temps et d’énergie. De
plus, lorsque l'on parle de venture capital, on ne voie que les gens
qui ont réussi, sans tenir compte des difficultés que ceux-ci ont
rencontrées, et on ne fait jamais allusion aux gens qui ont perdu
leur temps et parfois beaucoup d’argent pour ne rien obtenir. Il
est donc de loin préférable, de bien préparer sa demande de crédit,
et de s’assurer le concours de personnes qualifiées, pour vous
conseiller, aller droit
au but, et ne pas perdre de temps pour des projets qui ne seront
jamais financés. En ce
qui concerne les ventures capitalistes ainsi que les business angels,
ils ont parfois l’habitude de confier la gestion de leur patrimoine
a des sociétés de ventures capitaux qui regroupent un certain nombre
d’investisseurs. Il
est à ce moment là, beaucoup plus rapide et efficace de
s’adresser à ce type de compagnies. En
effet, comme ceux-ci reçoivent de nombreuses propositions
d’investissement et ont en général de nombreux clients, il leur
sera possible de présenter directement votre projet à
l’investisseur dont les critères correspondent aux
caractéristiques de votre projet.
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